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LA GUERRE DU SEL

 

"Sur les rives de la Couarde, à la frontière entre pays redimé et de grande Gabelle, Gens de lois et Faux-sauniers se livrent une guerre sans merci. Les uns protègent leur précieuse cargaison ; pendant que les autres tentent de la voler. Mais pour tous, le même but : retourner en pays de Grande Gabelle avec le plus de minots possible pour les vendre aux plus offrants."

 

Indispensable depuis l’Antiquité, le sel fut longtemps source de revenus pour le pouvoir à travers un impôt obligatoire, la Gabelle. Tout citoyen était obligé d’en donner à l’état, sa vente n’étant autorisée que dans des Greniers à sel régis par les Fermiers Généraux. Mais le prix du sel était extrêmement variable d’une province à l’autre, de 1 à 60 livres, injustices donnant lieu à un forte contrebande. Des faux- sauniers achetaient alors le sel à bas prix en pays redimés avant de le passer illégalement en pays de Grande Gabelle, traqués par les Fermiers généraux. Rien ne vint à bout de cette guerre, ni perquisitions ni pendaisons, jusqu'à la suppression de cet impôt à la Révolution.

 

Quais de déchargement où "charger ou voler" des minots lors d’une pêche guerrière ; Grenier à sel où "acheminer ou voler" le sel lors de relais périlleux ; Délivrer les prisonniers ; Reconnaître les traîtres ; Autant d'épreuves aussi manuelles qu'intellectuelles pour réussir à faire de bonnes affaires en Pays de Grande Gabelle.

 

 

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© 2015 by Camille Portier

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